PILöT MOTHER
Pilöt est sans conteste l'un de mes coups de cœur de cette année (il est à noter que l'année dure depuis 2 ans déjà). Découvert avec un maxi en 2008, ce groupe parisien publie son premier long : une réussite totale.
Pilöt est sans conteste l'un de mes coups de cœur de cette année (il est à noter que l'année dure depuis 2 ans déjà). Découvert avec un maxi en 2008, ce groupe parisien publie son premier long : une réussite totale.
La grande force de Pilot c'est de tout avoir pour eux. Ils cumulent tellement de qualités que ca en deviendrait presque louche. Magie noire ? Chamanisme ? Leur album tourne en boucle depuis 2 mois et fait la différence pour plus d'une raison, à commencer par la pochette : on peut affirmer que Pilöt a du style et des idées à revendre.
Subtil mélange de rythmes tribaux et de batteries pétaradantes les percussions sont à la fête tout le long du disque (un groove très direct sur The Third, des carillons sortis du Noël de Mr Jack sur Apache), installant un climat très particulier, véloce et félin. Le soin apporté au traitement des guitares fait plaisir aux oreilles : parfois tordues ou justes simples dans leur dissonance discrète, elles vous apporteront la jouissance du petit son que vous découvrirez au bout de 10 écoutes. Les basses quand à elles tissent un tapis solide avec quelques surprises à la clé (Apache !). Pour couronner le tout, les programmations électroniques (omniprésentes) ont le bon gout de ne pas être un prétexte aux sonorités en vogue mais vont piocher là où on ne les attend pas (cuivres étranges sur Mantes religieuses, claviers de fête foraine indienne, samples de flutiaux du désert, j'ai parfois le sentiment de me retrouver dans l'auberge espagnole ultra stylée du Think Tank de Blur).
La production très léchée mais jamais mièvre combinée à des compos solides et surprenantes alterne le chaud et le froid en jouant aux montagnes russes, un délice des sens ! Au final tout est là pour servir LA cerise sur le gâteau, la voix si particulière et séduisante d'une chanteuse que certains auront tendance à comparer un peu hâtivement à The Do mais ce serait tellement réducteur ... Le jeu de la séduction opéré ici transpire de sincérité et d'un vrai grain de folie, comme un petit démon protecteur qui saurait nous guider vers le droit chemin : celui de la vérité nue.
Subtil mélange de rythmes tribaux et de batteries pétaradantes les percussions sont à la fête tout le long du disque (un groove très direct sur The Third, des carillons sortis du Noël de Mr Jack sur Apache), installant un climat très particulier, véloce et félin. Le soin apporté au traitement des guitares fait plaisir aux oreilles : parfois tordues ou justes simples dans leur dissonance discrète, elles vous apporteront la jouissance du petit son que vous découvrirez au bout de 10 écoutes. Les basses quand à elles tissent un tapis solide avec quelques surprises à la clé (Apache !). Pour couronner le tout, les programmations électroniques (omniprésentes) ont le bon gout de ne pas être un prétexte aux sonorités en vogue mais vont piocher là où on ne les attend pas (cuivres étranges sur Mantes religieuses, claviers de fête foraine indienne, samples de flutiaux du désert, j'ai parfois le sentiment de me retrouver dans l'auberge espagnole ultra stylée du Think Tank de Blur).
La production très léchée mais jamais mièvre combinée à des compos solides et surprenantes alterne le chaud et le froid en jouant aux montagnes russes, un délice des sens ! Au final tout est là pour servir LA cerise sur le gâteau, la voix si particulière et séduisante d'une chanteuse que certains auront tendance à comparer un peu hâtivement à The Do mais ce serait tellement réducteur ... Le jeu de la séduction opéré ici transpire de sincérité et d'un vrai grain de folie, comme un petit démon protecteur qui saurait nous guider vers le droit chemin : celui de la vérité nue.
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